Parmi ces victimes, Kamel B., journaliste de profession. «Ma voiture Citroën C4, immatriculée 08764-115-13, numéro de châssis VF7NC9HD8DY549437, achetée, le 12 novembre 2018, à Maghnia, pour un montant de 194 millions de centimes, après tous les contrôles que j'avais la possibilité de faire, a été saisie le 22 juin à Remchi, par la brigade mobile des Douanes de Ghazaouet sous prétexte qu'il s'agit d'un véhicule dit Polisario, entré en Algérie transitoirement, mais n'est pas ressorti à l'issue des six mois autorisés.
Il figure donc sur le logiciel des Douanes algériennes auquel, malheureusement, je n'ai pas accès, ni moi ni les autres très nombreuses victimes de ce trafic…» «Pourtant, ajoute-t-il, l'administration algérienne m'a délivré, en date du 13 novembre 2018, une carte grise officielle portant le sceau et la garantie de l’État».
Et de s'interroger: «Quelle est ma faute ?» Le plus beau : les services des Douanes ne lui ont remis aucun document de saisie (bon de saisie notamment). «En une seconde, j'ai perdu et la voiture et mon argent gagné de mon travail de journaliste à l'APS et de celle de mon épouse médecin généraliste du secteur public. Nous sommes actuellement en retraite tous les deux.» Heureusement pour lui, pense-t-il «j'ai pu obtenir auprès de l'APC de Maghnia une attestation de confirmation de l'achat (le dossier de la transaction existe bel et bien)».
En attendant le jugement de cette affaire au tribunal de Remchi, M. Berrazeg a été entendu, à titre de victime, par la sûreté de daïra de Remchi chargée de l'enquête.
(Chahredine Berriah - El Watan le 22 - 08 - 2020)
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