Sidi Mohamed Al-Ouassine, très vénéré dans la région pour son soufisme, sa sagesse et sa piété. Il est né en 1771 tout près de Maghnia et s'est fait une réputation dans l'unification de toutes les tribus frontalières pour la lutte aux côtés de l'émir Abdelkader contre l'occupant français. Il est mort en 1846 et fut inhumé dans cette forêt qui abrite chaque année une waâda qui porte son nom. Selon les historiens, les Béni Ouassine étaient des cavaliers aguerris et l'Emir a trouvé auprès d'eux une véritable armée de guerriers. Ce dernier a opposé à l'armée française une farouche résistance dans cette région qui n'est passée sous le contrôle de l'occupant qu'en 1847.
C'est à 5 km, à la sortie est de la ville de Maghnia, entouré par une jolie forêt d'eucalyptus et de pins d'Alep, que se situe le mausolée de Sidi Mohamed Al-Ouassini.
Pour la waada, outre le spectacle de la fantasia attirant les cavaliers de toute la région , Il y en a pour tous les goûts. Les adeptes de la danse aâlaoui trouve leur compte avec les troupes folkloriques de Sidi Djillali, Sebdou et Al-Aâricha, et les mordus du rythme regada, spécifique aux régions frontalières, se régale avec la production de la célèbre troupe Al-Aârfa de Msirda.
Vive le patrimoine culturel Algérien et vive l Algérie 😉
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