Ville frontalière, ville de « trabendo » (contrebande) pendant de nombreuses années ,
Maghnia est une ville de l’extrême Ouest algérien. Elle n’est distante de la frontière Algéro-Marocaine que d’une dizaine de km et seulement une vingtaine de km la sépare de sa voisine marocaine, Oujda. Pour passer d’une ville à l’autre il faut six heures de marche ou une heure par camion, en prenant des chemins peu fréquentés. Du temps de la France, cette localité était un poste militaire pour surveiller la frontière marocaine. Maghnia doit sa réputation, à la frontière. On venait de toute l’Algérie pour s’adonner à la contrebande.Le paroxysme de la contrebande était le trafic d'essence.
Puis lieu de circulation des clandestins qui désiraient se rendre en Espagne via le Maroc,
La présence de Melilla, enclave espagnole, au nord du royaume chérifien, et qui n’est qu’à 150 km seulement lui attribue un autre avantage. Celui de circulation des clandestins qui veulent se rendre en Espagne via le Maroc. Maghnia deviendra pendant de longues années un centre d’accueil très attractif. Force est de constater que la circulation des hommes et des marchandises était une activité intense entre l’Algérie et le Maroc alors que la frontière était officiellement fermée depuis 1994. La transgression de la frontière était une tradition dans cette ville.C’est ainsi que cette ville est apparue comme la destination favorite pour bon nombre de clandestins africains. De plus la présence des activités illicites est encourageante pour les clandestins car en cas de problèmes financiers, ils peuvent y participer eux aussi.
Durant les années 1990, Maghnia était un lieu de transit pour les terroristes
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