Une chose unit ces cinq candidats à la magistrature suprême: leur désir de convaincre les Algériens à se rendre aux urnes.
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Abdelmadjid Tebboune, né le 17 novembre 1945 à Méchria |
l'ancien premier ministre Abdelmadjid Tebboune , 74 ans
Il s'est engagé à "tout entreprendre" s'il est élu à la présidence, pour "réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février", présentant "54 engagements" .
Plusieurs fois wali et ministre, M. Tebboune qui brigue la magistrature suprême en tant qu'indépendant compte engager une nouvelle politique de développement.
Diplômé de l'Ecole nationale d'administration (ENA).
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Ali Benflis, né le 8 septembre 1944 à Batna |
Ancien Premier ministre et ex-ministre de la Justice, Ali Benflis
Pour sa part et après deux échecs aux élections présidentielles de 2004 et de 2014, Ali Benflis, président du parti "Talaie El Hourriyet", brigue à nouveau la magistrature suprême, lui qui a toujours considéré que l'organisation de l'élection présidentielle représentait "la voie la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays" pour sortir de la crise.
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Abdelkader Bengrina, né le 1ᵉʳ janvier 1962 à Ouargla |
Président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina,
Il participe pour la 1er fois à une élection présidentielle, promet à son tour de "répondre aux revendications du Hirak" et d'ouvrir "un dialogue sans exclusion".
Cet
ancien ministre du tourisme et ancien député appelle les Algériens à "se mobiliser.
Il s'engage à "récupérer les fonds volés", à "assurer la sécurité alimentaire et territoriale de l'Algérie", et à "redonner espoir au peuple algérien".
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Azzedine Mihoubi né le 1ᵉʳ janvier 1959 à Aïn Khadra |
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| -M'Sila |
Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim
Également 1ere première participation à une élection présidentielle, il a a dévoilé un programme électoral axé sur l'économie pour tenter de convaincre les Algériens de la nécessité d'aller en masse aux urnes.
Cet
homme politique et de culture a avancé, dans son programme électoral, 150 propositions visant à relancer l'économie nationale, plaidant pour la création d'un ministère de l'économie qui réunira les secteurs de l'énergie, des finances, de l'industrie, des télécommunications et de la poste.
Il prévoit une réforme du secteur des finances et du cadre législatif régissant l'investissement étranger pour "opérer une vraie ouverture économique" basée sur la promotion de l'investissement, notamment étranger.
Il compte également poursuivre la lutte contre la corruption et la renforcer par "des mécanismes plus efficaces".
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Abdelaziz Belaïd, né le 16 juin 1963 à Merouana-Batna |
Le Plus jeune candidat, Abdelaziz Belaid - 56 ans -
Il concourt pour la2 eme fois après un premier échec en 2014.
Soutenant que l'élection présidentielle du 12 décembre constitue "la seule solution pour sortir de la crise que traverse le pays", M. Belaid appelle les Algériens à contribuer à la réussite de ce rendez-vous électoral, promettant d'engager des "réformes profondes" pour répondre aux aspirations du peuple.
Pour relancer une économie nationale, en pleine crise,
ce médecin de formation compte "investir en l'être humain" et "assainir la vie politique".
Ce candidat promet d' "éliminer la corruption, de garantir l'indépendance de la Justice, de consacrer la démocratie participative.
Il promet également de "réviser la Constitution" .....
A 1 mois des élections , la question n'est même pas pour qui voter mais faut il aller voter ?
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