Nichée à 800 mètres d’altitude, Tlemcen
recèle des sources extraordinaires en amont de la ville. C’est le cas de
« source Sari », située dans un espace naturel ombragé, l’eau
jaillissant de la montagne est d’une pureté et d’une fraicheur inouïes,
ce qui la rend très appréciée par les locaux.
L’autre source aussi réputée est celle
d’Attar, du nom d’un village situé sur le plateau de Lalla Setti. Plus
haut encore, en allant vers la commune de Terny Beni H’diel, à travers
la route du barrage d’El Mefrouche, on retrouve la source de Sidi Hafif
Tilimsani, du nom d’un saint homme.
Captée, son eau est d’une qualité renommée qui attire les citoyens des quatre coins de la wilaya.
En redescendant vers Tlemcen, on retrouve
d’autres sources, notamment, celle de Sidi Boushak, près du village d’El
Eubbad qui abrite la mosquée et le mausolée de Sidi Boumediène Choaib.
Là aussi, de nombreuses personnes se bousculent durant tout l’après-midi
pour remplir leurs jerricans. Certains néanmoins remettent en cause sa
clarté en raison des effets de la pollution.
Ain El Houtz, un village séculaire situé
complètement en contrebas de la ville de Tlemcen, renferme, lui aussi,
sa source d’eau, déclarée toutefois non potable par les services
d’hygiène de la commune de Chetouane en raison de son contact avec les
eaux usées.
Aujourd’hui, il ne subsiste que le bassin
situé à l’entrée du village, dont les eaux accueillent des poissons
d’eau douce, d’où le nom de cette localité.
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