La djellaba, le sarouel, la gandoura, le burnous, sont des vêtements qui font partie de l’apanage maghrébin. Que l’on aille au Maroc, en Tunisie, ou en Algérie, les habitants de ces contrées les chérissent. Cependant, certains de ces habits traditionnels font la réputation de ces pays. Le burnous algérien, et la djellaba algérienne dénommée “Kechabia”, sont des pièces incontournables du terroir.
Accessoire vestimentaire destiné à
combattre le froid, vêtement de gala, “cache-misère” pendant la
colonisation française ou encore “aile protectrice” pour conjurer la
mauvaise fortune, le burnous, fait partie intégrante
de l’habit traditionnel algérien et s’enorgueillit de multiples
“significations et symboliques”..
Certains historiens soutiennent que c’est un habit éminemment berbère,"La contrée des Berbères débute là où les hommes portent le burnous et s'arrête là où les gens ne mangent pas du couscous"... C'est ainsi que Ibn Khaldoun définissait le Maghreb.
Pour ce qui est de la couleur de cet
attribut vestimentaire, elle variait selon les saisons. De couleur ocre
ou brune lorsqu’il est tissé en poil de chameau “Oubar”, le burnous avec son capuchon “guelmouna est
alors épais et imperméable. Fait de laine ou de soie, il est blanc,
léger, et s’adapte parfaitement à la saison chaude, protégeant même son
porteur des rayons “brûlants” du soleil d’été.
Offert à un invité, le burnous exprime un
signe de paix, voire une sincère amitié. Aujourd’hui encore, lors de
leur circoncision, les petits garçons le portent fièrement, tandis que
pendant les fêtes de mariage, le jeune marié endosse avec dignité le
burnous blanc tandis que la jeune mariée franchit le seuil de la maison
familiale, en la quittant, sous un pan du burnous de son père, qui en
relève le capuchon en guise de protection.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les réflexions que vous ajoutées sont essentielles pour le site , merci de votre contribution.