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lundi 30 octobre 2017
dimanche 29 octobre 2017
Waarda 2017 à Marsat ben mhidi
Je préfère Marsat-Ben-Mhidi à porsay . Surement à cause de la colonisation!
Je veux juste signaler que la waarda de marsat ben mhidi à eu lieu ce vendredi 27 et samedi 28 octobre 2017.
Il est trés difficile de trouver les dates des " ouadis " en Algérie .Si vous connaissez un site qui donne les dates ne pas hésiter à le faire connaitre.
De source sur , il y avait du monde sur la cote.Le vendredi c'était surtout Fantasia et le samedi le couscous était distribué dans la grande avenue de Marsat ben mhidi.La générosité des personnes de la région est récompensé par la richesse touristique qui attire chaque année de plus en plus de monde pour la plage mais aussi pour les commerces et les attractions notamment en été .
Je veux juste signaler que la waarda de marsat ben mhidi à eu lieu ce vendredi 27 et samedi 28 octobre 2017.
Il est trés difficile de trouver les dates des " ouadis " en Algérie .Si vous connaissez un site qui donne les dates ne pas hésiter à le faire connaitre.
De source sur , il y avait du monde sur la cote.Le vendredi c'était surtout Fantasia et le samedi le couscous était distribué dans la grande avenue de Marsat ben mhidi.La générosité des personnes de la région est récompensé par la richesse touristique qui attire chaque année de plus en plus de monde pour la plage mais aussi pour les commerces et les attractions notamment en été .
samedi 21 octobre 2017
Les marabouts suscitent à nouveau un dévouement frénétique
Ghazaouet compte des dizaines de marabouts, qui gardent encore une
place particulière dans la vie de bon nombre de Ghazaouetis. Les
sanctuaires qui abritent les tombes de ces saints se retrouvent un peu
partout. En fait Ces marabouts suscitent à
nouveau un dévouement qui se manifeste autour de leur tombe.
Des femmes notamment à la recherche de la baraka du saint continuent de rendre visite , souvent discrètement , a ces saints guérisseurs . Cette pratique ancestrale perdure encore et revient en force pour ceux qui viennent se recueillir ou demander une faveur.
Au fil des générations des légendes des plus mystérieuses se sont retrouvées inextricablement liées à ces marabouts qui auraient le pouvoir de guérir certaines maladies. Et, quand la médecine montre ses limites, c’est vers ces marabouts que les malades se retournent à la recherche d’une guérison miraculeuse. Parfois le miracle se réalise et la nouvelle se propager comme une traînée de poudre et le « wali » guérisseur reçoit des malades de partout même d’autres villes et régions …
Le mausolée de sidi-Amar était, est toujours le plus vénéré de la région de Ghazaouet, car il était considéré le « Moulay El blad», le saint-patron de la ville. Il Aurait vécu vers le XIIe siècle. D’après certains, Sidi Amar s’appellerait Sidi-Amar ben-Antar et aurait été originaire de Djebel Antar, nom d’une montagne du Sahara.
Tous les ans, après le séchage des figues, une « waâda» grandiose donnait lieu à des sacrifices, festins et fantasia. On y venait des Beni Mishel, Souahlia , Djebala, Ouled Ziri, Djamaâ Sekhra …
La waâda était aussi l’occasion pour faire des échanges commerciaux et de nouer des alliances par les liens du sang, le mariage…
Les gens venaient aussi pour se soigner. Sidi Amar avait la réputation de guérir les maux d’estomac, les migraines et les fièvres .Les gens choisissaient surtout le lundi et vendredi pour venir visiter son tombeau et implorer la guérison. Les femmes s’y rendaient surtout le lundi , le jour le plus propice, et prélevaient un peu de terre (imprégnée de la « baraka ) . Aussi les femmes qui n’avaient pas d’enfants prenaient un foulard du sanctuaire qu’elles portaient autour de la taille 07 jours durant puis le remettent à sa place.
Selon une légende, Sidi Amar (encore jeune et célibataire) ainsi que son serviteur noir auraient été assassinés pendant qu’ils priaient, par un homme des Trara ( actuellement la commune de Dar Yaghomracen) qui avait juré de tuer la première personne qu’il rencontrerait sur son chemin à une époque où semble-t-il, les sahlis étaient en guerre avec les Traris !
Sollicité à ses derniers moments de faire connaitre le lieu qu’il avait choisi pour son enterrement, il aurait répondu : « Après ma mort, chargez mon corps sur une mule noire et laissez-la marcher au gré de sa fantaisie. A l’endroit où elle s’arrêtera, creusez une fosse, ce sera là ma dernière demeure ». (De nombreux ‘’saints’’ auraient été inhumés à l’endroit où s’est agenouillé leur chamelle, chameau Non loin le mausolée de Sidi M’Hamed El Ghrib .
Sidi Brahim dit sidi-bouknadil
Le sanctuaire de ce saint est situé sur un mont près d’un olivier à
200 mètres à l’ouest du village d’Ain-Kolla.Dans ce cas, l’endroit était le plus souvent, surnomme Sidi bû Qnadil « Monseigneur des Lumières » ou «l’homme aux quinquets».
C’est exactement ce qui s’était produit à Ain kolla/Ghazaouet, encore que l’initiative de la construction de ce mausolée serait venue d’un colon européen. M. Romero, habitant à proximité, sans doute pour se concilier les bonnes grâces des musulmans (habitants autochtones), fit construire, à ses frais vers 1921 et par des maçons européens, ce mausolée. L’emplacement où il s’élevait se serait trouvé dans l’ancien cimetière d’Ain-Kolla. Les habitants étaient convaincus que ce geste généreux du colon Romero avait porté bonheur à son auteur qui était devenu riche par la volonté du pseudo-saint. Du coup, on l’appela hawch de sidi braham.
Sidi Braham était spécialement invoqué pour les affections des voies respiratoires et des poumons (toux, bronchite, etc.).
Lalla Ghazwana.,
Une femme à la très grande beauté, considérée comme une sainte, est inhumée dans une simple tombe de pierres sèches, près du fortin construit par le Génie militaire, à l’Ouest du plateau dominant, à l’Est, la ville et le port de Ghazaouet.
Elle avait la réputation d’avoir été une femme guerrière d’un grand courage et chef des pirates et écumeurs de mer qui peuplaient la bourgade de Taount sous la domination turque.
A sa mort, elle fut ensevelie dans la célèbre mosquée Djamâ Nour. On racontait aussi qu’après l’arrivée des Français et la construction du fortin précité, elle apparut plusieurs fois à un dévot pour lui ordonner de faire connaître à tous ses coreligionnaires que sa dépouille mortelle ne reposait plus à Taount mais à Baghdad.
Omar El Bachir (El Watan).
Des femmes notamment à la recherche de la baraka du saint continuent de rendre visite , souvent discrètement , a ces saints guérisseurs . Cette pratique ancestrale perdure encore et revient en force pour ceux qui viennent se recueillir ou demander une faveur.
Au fil des générations des légendes des plus mystérieuses se sont retrouvées inextricablement liées à ces marabouts qui auraient le pouvoir de guérir certaines maladies. Et, quand la médecine montre ses limites, c’est vers ces marabouts que les malades se retournent à la recherche d’une guérison miraculeuse. Parfois le miracle se réalise et la nouvelle se propager comme une traînée de poudre et le « wali » guérisseur reçoit des malades de partout même d’autres villes et régions …
Le mausolée de sidi-Amar était, est toujours le plus vénéré de la région de Ghazaouet, car il était considéré le « Moulay El blad», le saint-patron de la ville. Il Aurait vécu vers le XIIe siècle. D’après certains, Sidi Amar s’appellerait Sidi-Amar ben-Antar et aurait été originaire de Djebel Antar, nom d’une montagne du Sahara.
Tous les ans, après le séchage des figues, une « waâda» grandiose donnait lieu à des sacrifices, festins et fantasia. On y venait des Beni Mishel, Souahlia , Djebala, Ouled Ziri, Djamaâ Sekhra …
La waâda était aussi l’occasion pour faire des échanges commerciaux et de nouer des alliances par les liens du sang, le mariage…
Les gens venaient aussi pour se soigner. Sidi Amar avait la réputation de guérir les maux d’estomac, les migraines et les fièvres .Les gens choisissaient surtout le lundi et vendredi pour venir visiter son tombeau et implorer la guérison. Les femmes s’y rendaient surtout le lundi , le jour le plus propice, et prélevaient un peu de terre (imprégnée de la « baraka ) . Aussi les femmes qui n’avaient pas d’enfants prenaient un foulard du sanctuaire qu’elles portaient autour de la taille 07 jours durant puis le remettent à sa place.
Selon une légende, Sidi Amar (encore jeune et célibataire) ainsi que son serviteur noir auraient été assassinés pendant qu’ils priaient, par un homme des Trara ( actuellement la commune de Dar Yaghomracen) qui avait juré de tuer la première personne qu’il rencontrerait sur son chemin à une époque où semble-t-il, les sahlis étaient en guerre avec les Traris !
Sollicité à ses derniers moments de faire connaitre le lieu qu’il avait choisi pour son enterrement, il aurait répondu : « Après ma mort, chargez mon corps sur une mule noire et laissez-la marcher au gré de sa fantaisie. A l’endroit où elle s’arrêtera, creusez une fosse, ce sera là ma dernière demeure ». (De nombreux ‘’saints’’ auraient été inhumés à l’endroit où s’est agenouillé leur chamelle, chameau Non loin le mausolée de Sidi M’Hamed El Ghrib .
Sidi Brahim dit sidi-bouknadil
C’est exactement ce qui s’était produit à Ain kolla/Ghazaouet, encore que l’initiative de la construction de ce mausolée serait venue d’un colon européen. M. Romero, habitant à proximité, sans doute pour se concilier les bonnes grâces des musulmans (habitants autochtones), fit construire, à ses frais vers 1921 et par des maçons européens, ce mausolée. L’emplacement où il s’élevait se serait trouvé dans l’ancien cimetière d’Ain-Kolla. Les habitants étaient convaincus que ce geste généreux du colon Romero avait porté bonheur à son auteur qui était devenu riche par la volonté du pseudo-saint. Du coup, on l’appela hawch de sidi braham.
Sidi Braham était spécialement invoqué pour les affections des voies respiratoires et des poumons (toux, bronchite, etc.).
Lalla Ghazwana.,
Une femme à la très grande beauté, considérée comme une sainte, est inhumée dans une simple tombe de pierres sèches, près du fortin construit par le Génie militaire, à l’Ouest du plateau dominant, à l’Est, la ville et le port de Ghazaouet.
Elle avait la réputation d’avoir été une femme guerrière d’un grand courage et chef des pirates et écumeurs de mer qui peuplaient la bourgade de Taount sous la domination turque.
A sa mort, elle fut ensevelie dans la célèbre mosquée Djamâ Nour. On racontait aussi qu’après l’arrivée des Français et la construction du fortin précité, elle apparut plusieurs fois à un dévot pour lui ordonner de faire connaître à tous ses coreligionnaires que sa dépouille mortelle ne reposait plus à Taount mais à Baghdad.
Omar El Bachir (El Watan).
Msirda ma région wilaya de Tlemcen Algérie "éxtrème nord ouest "
Sous
l'impulsion de l'empereur Napoléon III le territoire Algérien alors
sous domination française fut découpé en douars en 1863 et ceci afin de
délimiter le territoire que chaque tribu occupe afin d'y répartir les
terres. Cette manoeuvre avait en réalité pour but de substituer les
entités ethniques qui existaient en une organisation territoriale et
administrative et ceci afin de désunifier certaines tribus qui auraient
pu poser des problèmes de résistance.
Le territoire des M'sirda c'est à dire le territoire qui leurs a été reconnu par les opérations de délimitation entrepris de 1905 à 1923 couvre une superficie d'environ 29.000 hectares. Il dépend de la commune de Maghnia et compte une soixantaine de villages.
Il est situé à l'extrémité occidentale de l'Algérie, touche à la fois la mer méditerranée et le royaume du Maroc avec les limites suivantes :
Au nord, la mer méditerranée.
A l'est, les douars Souhalia, Zaouïa-el-Mira et Ternana.
Au sud, la commune de Maghnia.
A l'ouest, la frontière algéro-marocaine.
Ce territoire présente dans son ensemble le caractère montagneux des rivages nord africains, à l'exception d'une plaine assez peu étendue (4.000 hectares environ) qui se trouve sur la frontière entre les douars Beni-Mengouch et Attia, et qui est le prolongement de la plaine marocaine des Trifia; il est d'une altitude assez faible, les sommets varient de 200 à 600 mètres, mais le relief est tourmenté et les chaînons sont séparés par de nombreux ravins, profonds, étroits, d'un accès très difficile. Le rivage, bordé par des collines de 200 à 300 mètres est rocheux et très inhospitalier. Cette région fut jadis très boisée mais on trouve encore aujourd'hui sur bien des points de beaux arbres tels que thuyas et chêne verts.
A part les sentiers et les pistes mulières ce territoire ne compte que quelque rares voies de communications dont la plus importante est la route de Maghnia à Port Say ( nationale 7).
Dans les années 90 un nouveau découpage des douars à été entrepris, ralliant le douar de M'sirda Tahta à celui des Souhalia. Le douar de M'sirda Fouaga n'a quant à lui pas été modifié et à pour chef lieu le village de Arbouz.
Contact : bourouba1985@hotmail.com
Le territoire des M'sirda c'est à dire le territoire qui leurs a été reconnu par les opérations de délimitation entrepris de 1905 à 1923 couvre une superficie d'environ 29.000 hectares. Il dépend de la commune de Maghnia et compte une soixantaine de villages.
Il est situé à l'extrémité occidentale de l'Algérie, touche à la fois la mer méditerranée et le royaume du Maroc avec les limites suivantes :
Au nord, la mer méditerranée.
A l'est, les douars Souhalia, Zaouïa-el-Mira et Ternana.
Au sud, la commune de Maghnia.
A l'ouest, la frontière algéro-marocaine.
Ce territoire présente dans son ensemble le caractère montagneux des rivages nord africains, à l'exception d'une plaine assez peu étendue (4.000 hectares environ) qui se trouve sur la frontière entre les douars Beni-Mengouch et Attia, et qui est le prolongement de la plaine marocaine des Trifia; il est d'une altitude assez faible, les sommets varient de 200 à 600 mètres, mais le relief est tourmenté et les chaînons sont séparés par de nombreux ravins, profonds, étroits, d'un accès très difficile. Le rivage, bordé par des collines de 200 à 300 mètres est rocheux et très inhospitalier. Cette région fut jadis très boisée mais on trouve encore aujourd'hui sur bien des points de beaux arbres tels que thuyas et chêne verts.
A part les sentiers et les pistes mulières ce territoire ne compte que quelque rares voies de communications dont la plus importante est la route de Maghnia à Port Say ( nationale 7).
Dans les années 90 un nouveau découpage des douars à été entrepris, ralliant le douar de M'sirda Tahta à celui des Souhalia. Le douar de M'sirda Fouaga n'a quant à lui pas été modifié et à pour chef lieu le village de Arbouz.
Contact : bourouba1985@hotmail.com
L’olivier d’Algérie et surtout la région de Maghnia
L’olivier est concentré au Nord de l’Algérie, particulièrement dans les régions du Tell. Le secteur privé dispose de plus des 2/3 des superficies.
Rustique, fortement adapté et ayant un fort pouvoir anti- érosion en milieux physiques, l’olivier ne bénéficie pas pour autant des faveurs des politiques agricoles mises en œuvre en Algérie depuis le début des années 70. L’industrie de transformation et la logistique commerciale des produits oléicoles accuse un retard.
L’intérêt de cette culture est d’autant plus important que l’Algérie recèle un potentiel génétique important. Il existe, en Algérie, plusieurs variétés d’oliviers, qui sont à la base de la subsistance des communautés rurales:
- Variété « Siguoise » : ou olive de Tlemcen appelée aussi olive du Tell ou Picholine marocaine. On la rencontre de Oued Rhiou jusqu’à Tlemcen. . Cette variété est utilisée pour la production d’olives de table en vert ou en noir est également appréciée pour la production d’huile.
- Variété « Sévillane » ou Gordal : D’origine Hispanique, cette variété présente de très gros fruits et se localise dans les plaines sub littorales oranaises. Cette variété est utilisée pour la production d’olives de table en vert.
- Variété « Rougette » de la Mitidja : Fréquente dans la plaine de la Mitidja et sur le piémont de l’Atlas, à faible altitude, c’est une variété à huile.
- Variété « Chemlal » : Sans doute la plus réputée en Algérie, la variété « Chemlal» est une olive à huile. Son aire de distribution va de l’Atlas Blidéen jusqu’aux Bibans et le Guergour. Sa grande vigueur lui permet de rentabiliser des sols maigres .
- Variété Limli : c’est la variété des versants montagneux de la basse vallée de la Soummam jusqu’à la mer. C’est une bonne variété à huile.
- Variété Rougette et Blanquette de Guelma : deux variétés à huile qui coexistent en mélange dans les régions de l’Est du pays.
L’olivier de Tlemcen
En superficie plantée en oliviers, c’est la région de Maghnia (1.592 ha) qui se taille la part du lion, suivie de Remchi (1.083 ha), Sabra (1.060 ha), Beni-Snous (548 ha), Chetouane (440 ha), Bensekrane (311 ha), Felaoucène (310 ha), Mansourah (304 ha), Ouled Mimoun (260 ha), Hennaya (249 ha), Bab Assa (157 ha) et Aïn Tellout (114 ha).
Dans ces zones oléicoles, les arbres sont soigneusement entretenus sauf en ce qui concerne la taille qui évide trop brutalement l’intérieur de l’arbre, ce qui provoque de graves brûlures sur les branches charpentières. Un aspect particulier, des plantations Tlemceniennes est à signaler : beaucoup d’entre elles forment autour des parcelles de vignes de grands cordons argentés, l’arbre profitant à la fois des travaux du vignoble et de l’espace laissé libre par les chemins d’exploitation.
S’agissant du volet de transformation, c’est un autre atout non négligeable qui vient rehausser cette activité. Il concerne la réalisation par l’Etat de 5 huileries (Felaoucène, Hennaya, Zenata, Chetouane et Aïn Nehala) et de 9 conserveries d’olives de table (Hennaya, Aïn Youcef, Remchi, Sabra, Maghnia, Chetouane, Aïn Nehala et Sendou).
L’huile d’olive Tlemcen:
Les olives proviennent de la région de Tlemcen située dans les flancs des monts Traras, réputée pour son climat tempéré et ensoleillé, et pour ses oliveraies.Les oliviers ne subissent aucun traitement chimique, leur cueillette se fait de façon ancestrale. Les olives sont acheminées directement après la cueillette vers l’huilerie dans des caisses, où elles sont lavées avant d’être triturées.
La pédologie de l’oliveraie et l’ensoleillement donnent à l’olive les qualités qui lui assurent une vertu sans égal. Sa robe et son goût fruité font sa particularité. Elle est garantie extra vierge.
mardi 17 octobre 2017
dimanche 8 octobre 2017
Maghnia: Le nouveau stade sera inauguré le 1er novembre
Accusant un retard des plus conséquents,
le nouveau stade de Maghnia, situé à la sortie ouest de la ville,
inscrit en 1991 et dont les travaux ont débuté en 1994, sera inauguré
probablement le 1er novembre à l'occasion des festivités marquant la
fête de la révolution. Voilà une nouvelle qui réjouit la jeunesse de la
ville frontalière, notamment les sportifs et les dirigeants des trois
clubs de la ville, dont les catégories des jeunes trouvent les pires
difficultés pour s'entrainer vu l'exiguïté du stade des Frères Nouali.
Le nouveau stade, dont les délais d'achèvement des travaux sont
largement dépassés, a connu ces derniers temps des visites à répétition
du wali, Benyaiche Ali, qui a instruit les responsables de la jeunesse
et des sports de la wilaya et les entreprises réalisatrices du projet
afin d'accélérer les travaux en vue de son inauguration le 1er novembre.
L'origine du retard de ce chantier incombe à la sous-estimation du
marché . Le stade en question fut
doté dans un premier temps d'une pelouse en gazon naturel avant que
cette dernière ne soit remplacée par une autre pelouse synthétique dont
la pose remonte à plus de dix années. Lors d'une première visite au
stade le 5 août dernier, le premier responsable de la wilaya avait fixé
au 1er novembre la date d'inauguration. La capacité de cette
infrastructure, qui était prévue dans un premier temps à 5.400 places, a
été portée par la suite à 11.400 places, et ce, après le lancement de
la réalisation des gradins d'une capacité de 6.000 places.
Un jeu vidéo "made in baldi" développé par un Maghnaoui !
Mais voilà qu'il revient encore plus fort avec un jeu 3D? Un FPS du style aventure/survie/horreur qui se passe en Algérie, dont le texte est en «Derja» mais qui sera traduit en d'autres langues. Ce jeu n'est pas le premier produit algérien du genre mais il en fait partie. Une démo est déjà en ligne et gardez à l'esprit que ce jeune homme travaille entièrement seul, sans aucune équipe technique ni aide financière. (Publié dans L'Expression le 08 - 10 - 2017).
dimanche 1 octobre 2017
Tlemcen: Fellaoucène tourne la page
Durant la décennie noire du terrorisme, les
agglomérations de Fellaoucène (Grands monts de Trara) ont souffert le
martyr. Nichées sur les versants des montagnes de Fellaoucène, à une
vingtaine de kilomètres de Nedroma, ces villages desservis par la RN 35
et RN 98, vivaient sous les incursions répétitives des groupes armés,
qui prenaient les immenses forêts de Fellaoucène comme base de repli
après leurs effroyables actes commis contre des innocents lors de faux
barrages dressés sur la route. Aidés par le relief accidenté et très
dense des montagnes et falaises, ces groupes armés faisaient irruption
dans les hameaux et villages à proximité de leurs lieux de refuge,
constitués de casemates ou de grottes, soigneusement dissimulés par la
végétation dans le vaste maquis de Fellaoucène.
En 1994, le parc de la commune d'Ain Fettah a été complètement incendié et plusieurs personnes ont été froidement assassinées devant leurs proches. A cette époque, il n'y avait ni brigade de gendarmerie, ni garde communale, ni patriotes dans ces agglomérations. Livrée à elle-même, la population vivait le calvaire.
Mais, petit à petit, les choses commencent à changer et les habitants d'Ain Fettah, Ain Kébira, Bordj Arima et Béni-Ouarsous décident de réagir pour protéger leurs familles, leurs biens et leurs institutions. A Ain Fettah, de nombreux habitants s'organisent pour riposter aux criminels, à limage de Bouzar, Belbachir, Bensaim, Zirar (Ami Yekhlef), Mouadene, Lehmak, Benzeghadi (dit Zritla), Chelali et tant d'autres de patriotes, gardes communaux ainsi que les éléments de la gendarmerie, qui veillaient avec une grande vigilance sur le village et guettaient jour et nuit les entrées et sorties d'Ain Fettah. Plusieurs accrochages ont eu lieu avec les groupes armés qui rôdaient tout autour. La population a retrouvé la paix et les familles ayant fui leur village ont regagné leurs maisons et leurs terres. Non loin de Boutrak, un autre attentat a été commis en 1994, contre l'ex-chef daïra de Bordj-Arima, M. Affane. Il a été lâchement tué dans un faux barrage dressé par des terroristes au lieudit douar Taouia, situé à un jet de pierre d'Ain Fettah. Le tronçon de la RN 98 reliant la RN 35 à Ghazaouet et Nedroma, avait une triste réputation. C'était le couloir de la mort notamment au lieudit Sidi-Moussa où les attaques et faux barrages terroristes pendant les années 1993, 94, 95 et 96, se multipliaient. De nombreux agents de la police et militaires qui prenaient quotidiennement cette route pour regagner leur boulot à Remchi, Hennaya, Tlemcen, Aïn-Temouchent, Sidi Bel-Abbès et Oran, ont laissé leur vie lors de faux barrages dressés dans les virages accentués de la forêt de Fellaoucène, que les terroristes choisissaient pour commettre leurs massacres, et se replier ensuite vers les sommets et crêtes des montagnes dominant les parages. En fait, les groupes armés détournaient tous les semi-remorques et camions chargés de produits alimentaires vers la forêt. Il était quasi impossible de s'aventurer sur cette route au-delà de 16 heures. Ce tronçon routier n'a retrouvé sa sécurité qu'après l'installation d'un détachement de l'armée nationale pour rassurer les usagers de cette route.
Cette situation a encouragé les automobilistes à circuler à toute heure et en toute quiétude sur ce tronçon. Aujourd'hui, les habitants de toutes ces localités tentent de panser les plaies de la décennie noire. Soudés par les épreuves auxquelles ils avaient fait face, les victimes du terrorisme, les familles de terroristes, les patriotes et gardes communaux, vivent aujourd'hui côte à côte et tentent de tourner la page du terrorisme qui avait pris en otage l'Algérie et son peuple.
Khaled Boumediene Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2017
En 1994, le parc de la commune d'Ain Fettah a été complètement incendié et plusieurs personnes ont été froidement assassinées devant leurs proches. A cette époque, il n'y avait ni brigade de gendarmerie, ni garde communale, ni patriotes dans ces agglomérations. Livrée à elle-même, la population vivait le calvaire.
Mais, petit à petit, les choses commencent à changer et les habitants d'Ain Fettah, Ain Kébira, Bordj Arima et Béni-Ouarsous décident de réagir pour protéger leurs familles, leurs biens et leurs institutions. A Ain Fettah, de nombreux habitants s'organisent pour riposter aux criminels, à limage de Bouzar, Belbachir, Bensaim, Zirar (Ami Yekhlef), Mouadene, Lehmak, Benzeghadi (dit Zritla), Chelali et tant d'autres de patriotes, gardes communaux ainsi que les éléments de la gendarmerie, qui veillaient avec une grande vigilance sur le village et guettaient jour et nuit les entrées et sorties d'Ain Fettah. Plusieurs accrochages ont eu lieu avec les groupes armés qui rôdaient tout autour. La population a retrouvé la paix et les familles ayant fui leur village ont regagné leurs maisons et leurs terres. Non loin de Boutrak, un autre attentat a été commis en 1994, contre l'ex-chef daïra de Bordj-Arima, M. Affane. Il a été lâchement tué dans un faux barrage dressé par des terroristes au lieudit douar Taouia, situé à un jet de pierre d'Ain Fettah. Le tronçon de la RN 98 reliant la RN 35 à Ghazaouet et Nedroma, avait une triste réputation. C'était le couloir de la mort notamment au lieudit Sidi-Moussa où les attaques et faux barrages terroristes pendant les années 1993, 94, 95 et 96, se multipliaient. De nombreux agents de la police et militaires qui prenaient quotidiennement cette route pour regagner leur boulot à Remchi, Hennaya, Tlemcen, Aïn-Temouchent, Sidi Bel-Abbès et Oran, ont laissé leur vie lors de faux barrages dressés dans les virages accentués de la forêt de Fellaoucène, que les terroristes choisissaient pour commettre leurs massacres, et se replier ensuite vers les sommets et crêtes des montagnes dominant les parages. En fait, les groupes armés détournaient tous les semi-remorques et camions chargés de produits alimentaires vers la forêt. Il était quasi impossible de s'aventurer sur cette route au-delà de 16 heures. Ce tronçon routier n'a retrouvé sa sécurité qu'après l'installation d'un détachement de l'armée nationale pour rassurer les usagers de cette route.
Cette situation a encouragé les automobilistes à circuler à toute heure et en toute quiétude sur ce tronçon. Aujourd'hui, les habitants de toutes ces localités tentent de panser les plaies de la décennie noire. Soudés par les épreuves auxquelles ils avaient fait face, les victimes du terrorisme, les familles de terroristes, les patriotes et gardes communaux, vivent aujourd'hui côte à côte et tentent de tourner la page du terrorisme qui avait pris en otage l'Algérie et son peuple.
Khaled Boumediene Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2017
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