Zoom sur l'usine TFMHP à Maghnia
Implantée au cœur de la zone industrielle de Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, l'usine TFMHP, spécialisée dans la production de pièces détachées, demeure silencieuse depuis plusieurs mois.
Malgré des investissements conséquents et un équipement de pointe, cette unité de production, propriété de la société TFMHP, est en stand-by. Le propriétaire dénonce une paralysie due à des entraves bureaucratiques, malgré le potentiel pour l'économie locale.
Capacités de production et avantages économiques potentiels de l'usine TFMHP
L'usine TFMHP est dotée d'un four de fusion thermique capable de traiter 13 tonnes de matière première, principalement de l'acier brut. Cette installation permet à l'usine d'atteindre un taux d'intégration industrielle de 100%, une performance rare dans le secteur en Algérie.
De plus, son système de production entièrement automatisé peut produire jusqu'à 20 000 pièces par jour sans intervention humaine, répondant ainsi aux normes internationales de l'industrie 4.0. Si elle était en fonctionnement, cette usine pourrait contribuer à réduire les importations de pièces mécaniques et stimuler l'économie locale.
Le blocage bureaucratique : un frein à l'initiative privée
Le cas de l'usine TFMHP met en lumière les difficultés rencontrées par les entrepreneurs en Algérie. Malgré une usine prête à produire, le propriétaire se heurte à des obstacles administratifs qui empêchent l'obtention des autorisations nécessaires.
Cette situation soulève des questions sur l'environnement des affaires en Algérie, où malgré les discours officiels favorables à la relance industrielle, des blocages bureaucratiques persistent.
Les autorités locales et nationales sont donc interpellées pour lever ces entraves et permettre à des projets stratégiques de voir le jour. Dans un contexte économique tendu, chaque jour de blocage représente une perte pour l'économie nationale, accentuant le besoin urgent de diversification.( Maghreb Émergent, par Adrian Nair, le 8 sept 2025).
Un jour quand l'etat aura besoin d"argent ,là peut-être feront-ils le necessaire pour que les choses fonctionne correctement et ainsi faire en sorte que l économie algerienne prenne enfin son essore !
RépondreSupprimerFaudrait peut-être songer a rendre la zone industrielle attractif, beaucoup de gérant continue leurs activité dans des zones dangereuse pour le public ; je pense notamment aux récupérateur de métaux et plastiques qui jonche l'oued près du pont de Ouled Bendamou ,tout près de chez moi ;décidement en Algérie le mot attractivité connaissent pas !!
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