Barrages de Tlemcen. Inquiétante régression des quantités d’eau
Au moment où le périmètre irrigué de la plaine de Maghnia a été réhabilité avec une extension de 3.000 Ha, atteignant 7.000 ha pour le développement de l’agriculture, en cette région frontalière à fort potentiel agricole, voilà la sècheresse!
Pour le barrage de Beni Bahdel, dont la capacité est de 56 millions de m3, il ne dispose actuellement que de 07 millions de m3, une quantité insignifiante pour l’irrigation du périmètre. Le barrage de Hammam Boughrara prévu pour l’irrigation et pour l'alimentation en eau potable de la wilaya d’Oran est à seulement à 39% de sa capacité totale de 177 millions de m3. Les barrages de Sekkak et El Mafrouche ont aussi souffert de la faible pluviométrie que la sécheresse a engendrée. Les deux barrages ont perdu environ 80% de leur capacité durant ces années, mettant presque à néant le projet d’irrigation du périmètre irrigué de Isser-Tafna d’une superficie de plus de 6.000 Ha. Par ailleurs, le déficit en eau d’irrigation a contraint les exploitants agricoles à faire appel aux tracteurs citernes pour sauver leurs plantations. A 800 DA la citerne, les exploitants font face à d’importantes dépenses. Il est important de souligner en ces temps durs en eau potable et d’irrigation que des actions concrètes doivent être menées pour limiter le gaspillage d’eau notamment la limitation de l’activité des stations de lavage et des hammams. (Le Carrefour d'Algérie, par Ammami Mohammed, décembre 2023).
Toujours pareil dans notre cher pays quand il y a de l eau on fait n'importe quoi en laissant des fuites partout dans les quartiers et quand y en a plus on pleure a quand la bonne gestion ? Certainement quand il y aura plus de pétrole et gaz et donc de travailler 👍
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