lundi 7 juin 2021

Ghazaouet (Tlemcen) : Un requin pèlerin de 6 mètres pris par un espadonier

Un énorme requin capturé à Ghazaouet   
 
Un requin d'une longueur totale de six mètres et pesant environ deux tonnes s'est retrouvé empêtré dans les filets de pêche d'un espadonier au large de Ghazaouet. De nombreuses personnes se sont ruées vers le port de pêche de Ghazaouet pour le voir. Une découverte impressionnante et  émouvante car beaucoup de Ghazaouatis se sont intéressés à ce requin impressionnent qui tournait en rond dans les eaux. Il était difficile de le  tracter vers la terre et le déposer au port. 

 C'est un requin-pèlerin inoffensif

Selon M. Khaled Fliti, ex-cadre du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, il s'agit d'un requin pèlerin Cetorhinus Maximus (Gunnerus, 1765), le plus grand requin vivant en Méditerranée. «Certains spécimens atteignent 12 mètres de longueur totale et 4 tonnes. Ce requin bleu filtre l'eau près de la surface pour se nourrir de planctons et d' organismes microscopiques. Il est inoffensif pour l'homme. Il est extrêmement vulnérable à la surpêche,  car sa période de gestation est la plus longue de tous les animaux. 

C'est une prise accidentelle

A Ghazaouet, il n'existe pas de pêche dirigée du pèlerin, il est plutôt pris accidentellement 1 à 2 fois par an. Il est recherché en Asie pour son foie, sa peau qui fournit un cuir résistant et surtout pour ses ailerons et nageoires, très prisés dans le commerce international, soit 1.000 dollars le kilo.  Sa croissance est lente et  sa  période de gestation de 3 années et demi est  la plus longue de tout le règne animal.

C'est une espèce protégé car très vulnérable

A noter que le requin pèlerin est protégé par la loi dans certains pays et par des conventions internationales. Il est notamment listé dans le cahier du Protocole concernant les aires spécialement protégées et la diversité biologique en Méditerranée, comme étant une espèce en danger ou menacée et dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Par Khaled Boumediene, Le quotidien d'Oran - juin 2021. 

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