Moutons et sécheresse dans le sud de Tlemcen
Traditionnellement, la transhumance était pratiquée par les pasteurs afin d'offrir à leurs troupeaux des pâturages d'été en se déplaçant au nord tellien de la wilaya pour échapper au climat aride de la steppe, et des pâturages d'hiver au sud de la steppe afin d'éviter aux animaux le froid rude des zones steppiques. Le pastoralisme était donc fondé sur deux grands déplacements annuels par lesquels les éleveurs s'efforçaient de préserver leurs cheptels et de permettre la régénération des pâturages.
«Aujourd'hui, les pratiques du pastoralisme ont changé. Des changements sociaux, économiques, organisationnels ou même naturels, ont eu des effets non seulement sur la vie des pasteurs, mais aussi et surtout sur le milieu naturel. Dans cette contrée du sud de la wilaya, la steppe subit, de plus en plus, une forte dégradation de ses parcours. La superficie des parcours, principal facteur de production sur lequel se basait l'activité, ne cesse de se réduire. Dans cette zone des Hauts Plateaux, les hivers sont froids et rigoureux et les étés chauds et secs. En temps normal, les pasteurs nomades sont souvent mieux nantis que les agriculteurs sédentaires. Ils peuvent déplacer leurs bêtes pour suivre les pluies ou les conduire aux pâturages saisonniers établis. Mais ils sont souvent les premières victimes du stress environnemental prolongé comme par exemple la sécheresse.
A El-Aricha, Bouihi, El Gor, Sidi Djillali, Sebdou ou Magoura, la principale ressource des pasteurs de cette zone steppique reste le parcours. Cet espace constitue le principal facteur de production. Mais avec la sécheresse qui a sévi ces dernières années, les pasteurs ou éleveurs recourent aux aliments .
«Aujourd'hui, les pratiques du pastoralisme ont changé. Des changements sociaux, économiques, organisationnels ou même naturels, ont eu des effets non seulement sur la vie des pasteurs, mais aussi et surtout sur le milieu naturel. Dans cette contrée du sud de la wilaya, la steppe subit, de plus en plus, une forte dégradation de ses parcours. La superficie des parcours, principal facteur de production sur lequel se basait l'activité, ne cesse de se réduire. Dans cette zone des Hauts Plateaux, les hivers sont froids et rigoureux et les étés chauds et secs. En temps normal, les pasteurs nomades sont souvent mieux nantis que les agriculteurs sédentaires. Ils peuvent déplacer leurs bêtes pour suivre les pluies ou les conduire aux pâturages saisonniers établis. Mais ils sont souvent les premières victimes du stress environnemental prolongé comme par exemple la sécheresse.
A El-Aricha, Bouihi, El Gor, Sidi Djillali, Sebdou ou Magoura, la principale ressource des pasteurs de cette zone steppique reste le parcours. Cet espace constitue le principal facteur de production. Mais avec la sécheresse qui a sévi ces dernières années, les pasteurs ou éleveurs recourent aux aliments .
Élevage de bovin et prix du fourrage à Tlemcen
Ces derniers temps, les éleveurs de bovins de la wilaya de Tlemcen sont confrontés à d'énormes difficultés. Une situation qu'ils jugent intenable, caractérisée, selon eux, par une hausse des prix auxquels ils achètent leurs aliments. «Nous sommes réduits à brader nos bovins, nous perdons beaucoup d'argent ! C'est une perte considérable, très difficile à rattraper, c'est du jamais vu ! D'un côté, les prix des céréales et légumineuses nécessaires pour l'alimentation du bétail connaissent une hausse importante, et d'un autre, le prix des bovins subit une forte baisse. On ne peut plus supporter alors que nous n'arrivons même pas à écouler nos bêtes à cause des restrictions de coronavirus».Marché noir (trabendon) des aliments du bétail
Et d'ajouter : «comment peut-on expliquer qu'un quintal d'orge(zrah) qui coûte 1.500 DA à la CCLS est cédé à 5.000 DA au marché noir. La même chose pour le son (chehir) qui coûte lui aussi 4.000 DA le quintal alors que la CCLS le vend à 1.500 DA. Le ballot de foin(taben) dépasse désormais la barre des 1.000 DA et le prix de l'aliment des vaches laitières s'envole. Les quotas d'aliments remis à la CCLS et l'ONAB sont très insuffisants et ne peuvent pas satisfaire la demande mais pourquoi ces aliments essentiels aux cheptels, tels que l'orge, le son, le foin et l'avoine (khortal) se vendent à des prix exorbitants dans le marché noir? ».La wilaya de Tlemcen compte, actuellement, quelque 38 000 têtes de bovins. La même direction nous a informés qu'un recensement sera effectué dans les prochains jours, pour fixer le nombre de tous les éleveurs de la wilaya. (par Khaled Boumediene- le quotidien d'Oran).
L’email a bien été copié
L’email a bien été copié
L’email a bien été copié
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les réflexions que vous ajoutées sont essentielles pour le site , merci de votre contribution.