Agrandissement demandé pendant les travaux
Quand les travaux accusaient un bon taux d’avancement , le ministère de la santé a décidé de faire passer la capacité du futur hôpital à 240 lits. Alors, des modifications du plan d’architecture étaient apportées et des travaux supplémentaires non prévus. Pas de versement à l’entreprise turque qui puisait de ses fonds pour les matériaux et payer les travailleurs. C’est pourquoi cette entreprise a abandonné les travaux après avoir beaucoup perdu. Mais, le ministère de la santé et les responsables locaux imputaient l’arrêt des travaux à la décision volontaire de l’entreprise turque.
Une entreprise turque a perdu beaucoup pour l’hôpital
En 2011, le wali Ouadah a déclaré : « j’ai reçu dernièrement le PDG de l’entreprise turque qui était chargée de la construction de l’hôpital qui m’a présenté des documents prouvant la perte de seize milliards de centimes en raison de dus impayés, et d’ajouter que comme nous avons travaillé beaucoup en Algérie et nous avons suffisamment gagné en réalisant des projets, nous ne demandons rien a l’Algérie comme dédommagement ». Deux ou trois années après l’arrêt des travaux, ceux-ci ont été repris par d’autres entreprises avec beaucoup de difficultés en raison des nombreuses modifications qui ont bouleversé négativement certains services.
Demande de centre hospitalier Universitaire
En raison de la faculté de médecine qui est entrée en fonction en 2012, des démarches ont été entreprises depuis quelques années , pour faire bénéficier le dit hôpital du statut de centre hospitalier universitaire (CHU) englobant les établissements hospitaliers « Ché Gue Vara » et psychiatrique ainsi que la clinique « mère et enfant ».
Les autres services ouvriront au cours de l’année prochaine
Il est à indiquer que le CHU est déjà doté
d’équipements et appareils médicaux sophistiqués. Des spécialistes sont
sur place. Ainsi, la réalisation du CHU aura duré 14 années. Il portera
le nom du regretté grand moudjahid, docteur Bensamine Boumédiene qui a
adhéré à l’Etoile nord africaine au début des années 1930, alors qu’il
étudiait la médecine en France. L’historien Benjamin Stora l’évoque dans
l’un de ses ouvrages comme la seule personnalité universitaire dans les
rangs de l’Etoile nord africaine ouvrant un cabinet médical à
Mostaganem, sa ville natale, et poursuivant ses activité nationalistes. (Sources : Charef.N - Ouest Tribune).
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