la mosquée de Sidi Boumédiène
Mosquée de Sidi Boumediene (wilaya de Tlemcen) |
Le tombeau d’Abou Ishac El Taya
Le
tombeau d’Abou Ishac El Tayar est un monument construit à l’époque
Mérinide. C’est le tombeau d’un illustre marabout mort à Tlemcen en
1300. Le site est situé au sud-est de la ville de Tlemcen, au lieu-dit
El Eubad El Soufli ; le mausolée de ce grand saint est fréquenté et
vénéré par la population de Tlemcen.
Le mausolée de Sidi Abdallah
Le
mausolée de Sidi Abdallah — un personnage saint dont l’histoire reste
peu connue — est disposé sur les hauteurs de la forêt de Tlemcen. Il
fait objet de pèlerinages des adeptes de la zawiaa. Le site a été
réhabilité et aménagé dans le cadre du plan de gestion I du parc
national de Tlemcen.
Les ruines de la Mansourah
ruines de la Mansourah (wilaya de Tlemcen) |
Les ruines de la Mansourah
s’étendent sur une superficie d’environ 100 ha avec un mur d’enceinte
en forme de trapèze. Il ne reste plus de la ville que les vestiges des
remparts et le minaret de la mosquée. Ce minaret unique en son genre
donne accès à ce lieu de culte édifié par les Mérinides, lors du siège
de Tlemcen, capitale des Zianides entre 1235 et 1307 (Filali, 2002).
Ce lieu historique représente l’un des rares sites mérinides du Maghreb
central classé en 1968 au patrimoine historique. Il s’apparente à la
Giralda de Séville et à la tour Hassan de Rabat. D’une quarantaine de
mètres de hauteur, ce minaret comporte une porte monumentale en forme
d’arcade de 2,5 mètres d’ouverture qui repose sur deux colonnes d’onyx avec un style architectural militaire musulman.
De la première mosquée d’Algérie, la grande mosquée d’Agadir, fondée en 790 par Idris Ier
(Filali, 2002), ne subsistent que quelques traces de murs, mis au jour
lors de fouilles archéologiques récentes, ainsi que le minaret, dont la
construction est attribuée à Yaghmoracen. Isolé au milieu des jardins et
habitations, le minaret de forme quadrangulaire s’élève à vingt-six
mètres, son soubassement constitué de pierres — un remploi romain — est
de six mètres de haut. Au-dessus se dresse une tour en briques dont les
quatre façades se voient rythmées de faibles défoncements garnis
d’arcatures et de réseaux. On y distingue les petites ouvertures
destinées à éclairer l’escalier. Sur la plate-forme d’où le muezzin
lançait l’appel à la prière, les quatre faces du lanternon qui couronne
l’ensemble présentent un décor de réseau losangé. (ETUDES CARIBEENNES) .
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