mercredi 9 septembre 2020

Tlemcen: La plage «B'hira» aspire à mieux

 La plage d'Ouled Benayad ou «B'hira»

 La plage d'Ouled Benayad, plus communément appelée «B'hira», est l'une des plages les plus emblématiques du littoral ouest de la wilaya de Tlemcen. 

Il y a deux façons d'atteindre la plage:


 prendre la très panoramique rocade côtière surplombant une mer transparente qui part de Ghazaouet et Souahlia (Tounane), 

ou suivre la descente Bab El Assa-Arbouz en traversant une étendue de collines dans les confins de la vaste région de M'sirda, qui envoûte les visiteurs par le charme du paysage et des vues extraordinaires. 

Cet endroit magique était encore à l'état sauvage


Constituée de galets, la plage «B'hira» est un petit bijou qui se distingue par sa géographie spécifique, le long d'une rangée d'impressionnantes falaises surplombant le large méditerranéen. Il faut dire, qu'il y a à peine quelques années, cet endroit magique était encore à l'état sauvage où seuls quelque 400 familles autochtones y résidaient, mais aujourd'hui, de somptueuses résidences de vacances et habitations ont été construites à flanc de collines entourant cette plage offrant un spectacle exceptionnel par des gens originaires de la région mais aussi de plusieurs autres wilayas du pays.

 Cette transformation urbaine  pose quelques inconvénients

 Cette transformation urbaine rapide qui tire bien des avantages pose également quelques inconvénients et dysfonctionnements écologiques et socioculturels. Malgré quelques opérations d'aménagements effectuées, l'APC de Souk Tleta n'a pas les moyens pour accompagner cette mutation et répondre aux besoins de cette localité qui commence à drainer des estivants et visiteurs qui affluent de différentes régions (Kabylie, Alger, Oran, Sidi Bel Abbès, Batna, Nâama, Skikda, Adrar, Bayadh, Béchar, Saida, etc.), sans compromettre le milieu naturel, culturel et humain . Les résidents du nouveau quartier de Sidi Abbou qui compte plus de 1.000 habitations sont confrontés à la problématique de l'absence des réseaux d'assainissement, eau potable, gaz naturel ainsi que le manque de viabilisation, d'éclairage public et du téléphone . Manque d'infrastructures sportives, de loisirs, de détente et de commerces de proximité  que les autorités locales doivent  développer, valoriser et préserver pour contribuer à l'attractivité de la plage, il reste aussil'entretien des ruelles, la prévention des inondations, l'aménagement et la restauration des cours d'eau et des ouvrages permettant de réduire le risque de crue et d'érosion. 

Image désolante règne après le départ des baigneurs


 Les bouteilles et sachets en plastique remplis de détritus sont jetés un peu partout et les bacs et poubelles mis en place par la commune sont insuffisants, ce qui donne aux estivants et visiteurs un goût d'amertume. Cette plage est littéralement envahie des quantités de pierrailles qui gênent considérablement les baigneurs qui veulent bronzer sur le sable.De nombreuses installations (cabines, douches, toilettes) font également défaut sans oublier l'éclairage défaillant à cause de l'expérience échouée des panneaux photovoltaïques installés il y a quelque temps. Selon le P/APC, un appel d'offres a été lancé pour l'étude d'aménagement de cette plage.

L’email a bien été copié

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les réflexions que vous ajoutées sont essentielles pour le site , merci de votre contribution.