A Tlemcen,
à l'instar des autres régions du pays, des familles commencent à se poser des tas de questions sur la menace posée par ce coronavirus.
«
Faut-il serrer ou non la main de mes collègues au travail ou dans la
rue ?
Quelles mesures de protection essentielles dois-je prendre pour mes
enfants pour les protéger contre ce nouveau coronavirus ?
Faut-il aller
ou non aux fêtes de mariage de mes proches, des voisins ou de mes amis,
de peur de rencontrer des personnes infectées ?
Faut-il siroter un café
dehors avec des amis ?
Ce sont des questions qui me viennent tous les
jours à l'esprit. Certains pères de famille ont parfois
hésité à envoyer leurs enfants à l'école (avant la décision d'avancer
les vacances scolaires) et d'autres encore ont carrément annulé tous
leurs déplacements.
Selon certaines sources, des familles de
Nedroma et Ghazaouet ont fui leurs proches émigrés pour ne pas leur
serrer la main et éviter tout contact éventuel avec le coronavirus.Une femme n'ayant pas supporté les
éternuements d'un jeune a demandé au chauffeur de la déposer tout de
suite, ce qui a déplu aux deux autres jeunes assis dans le taxi.
Des mesures sanitaires préventives ont été prises par la DSP, le CHU de Tlemcen
et l'EPH de Remchi, pour accueillir les patients atteints et limiter
les risques de contamination », a affirmé Nasreddine Mazouni, DG du CHU
de Tlemcen. (Khaled BoumedienePublié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 03 - 2020).
Dans le nord ouest algérien , deux cas suspects de coronavirus ont été enregistrés dans la wilaya de Mostaganem
et trois cas suspects se trouvaient au centre
hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO), parmi eux, un français , un
espagnol ainsi qu’un Algérien issue de la communauté algérienne.
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