mercredi 22 janvier 2020

Algérie : on a produit trop de patates !

Résultat de recherche d'images pour "pomme de terre algerie"Il paraît que l'année 2019  a été très bonne pour la pomme de terre. La production est tellement «exceptionnelle» que les agriculteurs, les services locaux de l'agriculture et même le ministère ne savent plus quoi en faire. Les images de la télé, les comptes-rendus des journaux et les micros tendus dans l'arrière-pays utile ne le disent pas vraiment en ces termes mais, manifestement, on n'est pas loin de la… panique !
Résultat de recherche d'images pour "pomme de terre algerie"Résultat de recherche d'images pour "pomme de terre algerie"C'est quoi une «bonne année» pour la patate ? C'est quand la production de patates est suffisante pour la consommation locale ? Quand, il y a un léger déficit qui permet d'en importer juste un peu ? Quand l'écart entre l'offre et la demande est tel qu'il faut préparer les bateaux pour aller en chercher dans des champs plus fertiles ? Et enfin, quand le surplus implique logiquement qu'on prépare les bateaux pour prendre la mer dans l'autre sens avec à bord le tubercule de Mascara, de Mostaganem et des nouvelles étendues nourricières du Sud ?
Les agriculteurs, les services de l'agriculture, le ministère de l'Agriculture, les mandataires et les vendeurs d'étal et les consommateurs sont habitués au manque, ils ne peuvent donc logiquement pas être préparés à la surabondance. 
 Si la gestion du surplus de production de la pomme de terre s'est faite jusqu'ici par la voie du stockage, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche fait part aujourd'hui de son projet de réorganiser cette filière, en se tournant vers la transformation et l'exportation de ce tubercule dont la production se fait de plus en plus abondante chaque année.

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