vendredi 22 novembre 2019

Algérie, les militaires sont divisés sur la sortie de crise - Mondafrique

 La campagne électorale en Algérie resemble de plus en plus à une boite noire indéchiffrable. On sait de bonne source que des militaires très influents, dont le général Abdelkader Lachkhem, le puissant patron des transmissions au ministère de la Défense, soutiennent Abdelmajid Tebboune, Lequel bénéficie de façon de plus en plus voyante des moyens de l’Etat et des fonds de quelques oligarques rescapés des purges actuelles. 
 Apparemment, une guerre sévère guerre des clans agite les hauts gradés algériens, qui se sont réunis, cette semaine, sans la présence de Gaïd Salah. En raison de la santé fragile de ce dernier, rattrapé par son age? Ou en vue de sa possible mise à l’écart? A ce jour, toutes les hypothèses circulent à Alger.
Le général Abdelkader Lachkhem entretient notamment les meilleures relations avec la ministre des Télécommunications nommée par Bouteflika et toujours en fonctions. Laquelle, en signe d’allégeance, a octroyé un projet public à Laghouat au fils Lachkham, dans la plus pure tradition du népotisme qui sévissait sous le rêgne de Boutelika. Or ce militaire influent a mis ses réseaux au service de Tebboune, en rupture totale avec le principe d’égalité entre les candidats.
Le même Lachkhem a renoué des contacts avec Mohamed Rougab, qui fut l’inamovible secrétaire particulier du président déchu.Le même enfin enfin a pesé en faveur du retour de l’actuel ministre de la Justice, Belkacem Zoghmati, un ancien partisan du général Toufik.
Les moyens mis à la disposition de Tebboune sont en tout cas impressionnants. Le candidat disposerait d’un avion et de plusieurs dizaines de véhicules. Apparemment les trésors de guerre des oligarchies qui ont pullulé dans l’ombre de Said Bouteflika n’ont pas tous disparu dans une trappe.
 les contestataires sont souvent placés en prison
 La multiplication et condamnation des manifestants n’a pas atteint les objectifs escomptés. Les apparitions des cinq candidats adoublés par l’institution militaire sont perturbées par les contestataires. . Plus on s’approche du 12 décembre, plus la tension monte. Les élections du 12 décembre ont peu de chances se passer dans un climat apaisé.
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