En plus de son aspect religieux et traditionnel, la «waada» compte
en outre des aspects relevant du patrimoine national tels que la
cavalerie traditionnelle. Cette dernière constitue sans nul doute, l’un
des aspects les plus marquants de ces festivités. En groupe de cinq et
plus, les troupes de cavaliers appelées localement «Aalfa», qui
représentent souvent des régions et des tribus différentes offrent des
spectacles époustouflants marqués par la vitalité et l’ardeur tant du
cavalier que du cheval.
Le but est de faire des chevauchées collectives et de terminer la
course avec une détonation synchronisée du baroud. Chaque troupe porte
une tenue traditionnelle constituée de chechia ou mdal (chapeau
traditionnel) en plus des khoff (bottes traditionnelles) en sus de
djellaba ou burnous de diverses couleurs. Ce spectacle attire aussi les
chasseurs de photographies. Des photographes qui viennent de partout
tentent d’immortaliser l’évènement.
«Cela fait des années qu’on prend des photographies de fantasia et
on ne s’en lasse pas. «Notre pays recèle un patrimoine extraordinaire». La «waada»
représente aussi une occasion pour les amoureux du folklore de danser
sur le rythme du bendir, du gallal et de la gasba. Des musiciens
affluent de partout et improvisent, le temps des spectacles qui dure
des heures, même à des heures tardives de la nuit. Les adeptes des
danses folkloriques «aalaoui», «saf», et «dara» se régalent entre amis
et familles.
Vive la culture algerienne pour toujours!!
RépondreSupprimer