On trouve de tout à Souk El Kaïssaria, le client peut y acheter tout ce
dont il a besoin. Si les bas prix font la réputation de cet espace
commercial, le bon accueil des commerçants réservé aux clients concourt
aussi à cette affluence. Implanté sur une étendue de près de 6 hectares
au cœur de la ville de Tlemcen, ce souk se situe à proximité de la
Grande mosquée et du marché couvert, autour duquel gravite le musée qui
contient une part non négligeable des vestiges du riche patrimoine de
cette région, dont une bonne partie remonte à l’époque des Zianides.
Il dispose d’une entrée principale qui s’ouvre sur la place publique de
Tlemcen, appelée communément «El blass», ainsi que de portes «abwab» et
de ruelles étroites et dédales appelés «derbs», incarnant la
magnificence des lieux avec leur cachet historique et symbolique de la
période des Zianides. La grande foule est alléchée par les prix
proposés, particulièrement à Derb Sidi Hamed, un espace qui grouille de
monde au quotidien, attiré par les étals achalandés de produits
d’habillement pour femmes, hommes, enfants, chaussures et autres
articles ménagers.
«Chedda tlemçania», classée patrimoine mondial par l’Unesco
Les visiteurs, qui jettent leur dévolu sur les habits traditionnels
tlemcéniens, peuvent apprécier la «Chedda tlemçania», classée patrimoine
mondial par l’Unesco avec «El karakou», «El Djess», le calftan et la
fameuse «Blouza». Les prix du karakou varient selon la qualité du tissu
dont certains sont tissés au fil doré et argenté. Il existe «karakou el
medjboud» et «karakou El fetla» ou El kantir, le tout accompagné du
pantalon dit «saroual chalga» ou encore «seroual medaouer».
Les prix oscillent entre 40 000 et 90
000 DA pour ce qui est du karakou pour femmes, et entre 5000 et 12 000
DA, pour les copies réservées aux jeunes filles, ceux-ci étant des
habits jalousement portés lors des fêtes de mariage.
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