On les appelle les “hallaba”. Ce sobriquet réservé d’ordinaire aux éleveurs lors de la traite des vaches prend tout son sens à l’ouest du pays.
Les habitants de la région les désignent ainsi , car ces “hallaba” d’un autre genre sont à l’affût de la moindre goutte…. “d’essence”. Aspirant pour le coup toutes les quantité de carburant disponibles dans les stations services de ces contrées, ils revendront le précieux liquide dans les villes marocaines s’assurant une marge confortable au passage.
Zouia, Bab El Assa, Maghnia ou Marsa ben Mhidi, autant de villes frontières ou ces maisons citernes prolifèrent à cause de leur proximité avec le Maroc.
Lorsque le camion d’approvisionnement de Naftal arrive à la pompe, il y a déjà une longue file d’attente de voitures qui attendent d’être servies, il ne reste plus rien pour les simples automobilistes.
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