A la vue de tous ces animaux vivants, bovins, volaille ou même équins,
déambulant dans des allées remplies de foin, on se croirait dans un vrai
Salon de l’agriculture à la parisienne, mais il n’en est rien. Mais c’est juste le musée de l’agriculture de Sidi Bel Abbès, unique en
Algérie et deuxième en Afrique, qui a déménagé à Oran pour occuper un
des cinquante stands du Salon international de l’agriculture, inauguré ce 25 janvier 2017 et qui se tient jusqu’à ce samedi 28 janvier. Pour les visiteurs non
professionnels, ce sera une belle attraction , car dans le même
espace est également exposée une panoplie de matériels et équipements
anciens, traditionnels ou moins modernes.Des producteurs de viande, de lait, d’huile d’olive ou de miel participent également à ce salon. Théoriquement, les politiques d’aide au développement de l’agriculture nationale devaient donner des fruits, mais la filière huile d’olive souffre encore d’un certain nombre de dysfonctionnements.
Le site de Hassi Bounif (w. d’Oran) produit 8 000 poules par jour, contre 21 000 pour celui de Zahana (w. de Sidi Bel Abbès). «Certains produits indésirables en Europe sont introduits en Algérie via le réseau de contrebande qui active à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie», tranche pour sa part Hadj Benhliliba, un fabricant de batteries de poules pondeuses et de clapiers de lapins installé à Gdyel (w. d’Oran). Cette entreprise familiale est le fruit d’un investissement modeste, elle est appelée à s’agrandir. La viticulture est présente grâce à la participation de l’ONCV, qui expose ses jus de raisin, mais aussi, fait bizarre, une gamme de ses 18 marques de vin, peut être pour l'exportation.
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