Commodités : Aucun effort des loueurs de location vacance
Sans trop d'efforts des hôteliers et des propriétaires de maisons privées pour assurer un séjour décent à leurs clients pas toujours exigeants. « Je suis un habitué des lieux et je constate que rien n'a changé. Les loueurs profitent du rush pour réaliser l'affaire de l'année », témoigne Abdelkader, père de famille de Relizane qui traverse les plages de la côte ouest arrivant à Marsat Ben M'hidi. «Malgré cela, j'y reviens tous les ans, c'est psychique » justifie-t-il. Cela va à l'encontre de la circulaire ministérielle (réactivée) n°1 du 16 juin 2012 pour l'ouverture de l'investissement aux privés dans le but de baisser les prix de location. Une circulaire pour encourager le tourisme local.
Accueil, logement, restauration : Services en-deçà des attentes
Des commissions mixtes composées des secteurs du tourisme, du commerce et des services de sécurité ont sillonné les communes côtières, début juillet 2021, pour inspection des lieux d'hébergement afin d'inciter les loueurs à revoir à la baisse leurs tarifs et les sensibiliser sur le protocole sanitaire à respecter. Des instructions qui ne sont pas toujours prises en considération. On ne semble pas prendre au sérieux les décisions des pouvoirs publics, ni prendre conscience de la dangerosité du virus dont les victimes augmentent. On parle de 113 cas de personnes atteintes de la Covid-19 et les structures hospitalières s'avèrent être saturées.
Leur politique : «gagner sans dépenser un dinar»
Marsat Ben M'hidi, Bider, Plage de sel, Honaine, Sidna Youchaa… des sites paradisiaques par le seul pouvoir de la nature. Mer,montagnes, forêts que les responsables locaux n'ont pas réussi à mettre en valeur, puisqu'ils misent sur la rentrée d'argent sans investissements réels. «A quoi bon ? Tant que les familles continuent d'affluer sur ces plages. Les élus et les propriétaires d'hôtels et de maisons particulières persistent dans leur politique «gagner sans dépenser un sou», estime Abderrahmane de Maghnia.
Marsat Ben Mhidi (Algérie) : Saidia (Maroc)
Il est temps d'investir à Marsat-Ben-Mhidi
«Ce n'est pas surprenant qu'en se promenant dans les alentours, on se retrouve dans un ''pays étranger '' recevant un message de «Ittissalat el maghrib» (opérateur marocain) nous souhaitant un bon séjour tout en nous fixant les tarifs du roaming», nous apprend Abdallah avec un ton humoristique. Marsat Ben M'hidi est à proximité de la plage chérifienne Saïdia, une station balnéaire réputée à l'échelle mondiale. «C'est peut-être aussi pour cette proximité ''curieuse'' que les Algériens choisissent Marsa Ben M'hidi : communiquer avec les Marocains séparés par un grillage», explique encore Abdallah.
Absence remarquable de nos concitoyens résidant à l'étranger
Mais, cela est coutumier, avec ou sans commodités, Marsat ben M'hidi accueille tous les ans son lot d'estivants, cet été, une absence remarquable, celle de nos concitoyens résidant à l'étranger. «On est un peu déçu de ne pas voir les véhicules immatriculés en France. On doit composer avec» regrette Abdelkader, commerçant au « Petit bois ». Quoi qu'il en soit, cet été, on se baignera… sans véritable saveur. Mais qu'importe, on sentira l'iode ! (El Watan - Aout 2021).
Il est temps que les pouvoirs de l'état prennent en main la station balnéaire de Marsat Ben Mhidi qui doit recevoir un niveau d'équipement, d'entretien et de commodités à la hauteur de sa situation et de sa réputation.
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