Marsat Ben M’hidi (Tlemcen) : Atouts et atours «nageurs» mais…
Marsat Ben M’hidi est appelée aussi, par les autochtones,
Port Say, en référence à , Louis Jean-Baptiste Say,
qui explora les lieux en 1886. Depuis, en plus de la beauté naturelle, la commune côtière, connue et
appréciée pour ses trois plages (la plage de la Ville, Moscarda 1 et
Moscarda 2), tente de s’embellir pour séduire davantage.Et ce, malgré les constructions démesurées, les ruelles poussiéreuses et
les infrastructures d’accueil dépassées et insuffisantes. Pourtant, les
autorités de wilaya ont investi énormément.A Marsat Ben M’hidi, les années passent, mais les pratiques restent les
mêmes : les trottoirs sont squattés, chaque espace public est
transformé en parking payant, la saleté côtoie les produits
alimentaires. Des agents de la police sillonnent les rues. «On se sent vraiment en sécurité», reconnaissent des vacanciers. «Ici,
les autochtones louent leur maison et leur garage pendant l’été, et ce,
n’est pas donné», «la région ne vit
que pendant cette période».La nature a doté Marsat Ben M’hidi d’atouts qu’envieraient bien des
villes du monde, mais l’homme peu inspiré ferait mieux de valoriser
cette richesse. L’actuel ministre du Tourisme connaît bien la région,
puisqu’il était wali de Tlemcen pendant huit ans. A l’époque, il avait
tracé un programme pour en faire une destination
internationale. Il exhibait avec fierté la maquette de son projet. Y
repenserait-il maintenant qu’il a les coudées franches ? (El watan - Aout 2016).
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