Parmi les sites touristiques, il faut ,bien sur , citer le plateau de Lalla Setti : plateau équipé d’aires de jeux et de détente qui domine la
ville et offre un panorama sur la cité et ses alentours ;mais aussi le tombeau du
rabbin Ephraim Encaoua : lieu de pèlerinage pour la communauté juive de
Tlemcen . Les cascades : lieu de promenade et de baignade pour les Tlemcéniens avec «Le Gouffre» (El Ourit), nom de l’oued Mefrouch lors de
sa chute en bassins successifs vers l’oued Safsaf ; les grottes de Aïn
Fezza : trois salles souterraines garnies de stalactites et stalagmites.
A l’hiver très froid, neigeux en raison de l’altitude (plus de 800 m)
mais ensoleillé, succède un printemps précoce qui fait éclore dès le
mois de février, les fleurs de cerisiers et de pêchers. Dans ce
contexte, la célèbre Fête des cerises attire à Tlemcen des dizaines de
milliers de visiteurs.
Le parc national de Tlemcen créé en 1993, est l’un des parcs les plus
récents d’Algérie. Il s’étend sur sept communes, principalement Tlemcen,
Mansourah et Aïn Fezza. Il protège d’importants vestiges
archéologiques, des sites historiques et des monuments de grande valeur
de la région de Tlemcen, à l’instar du complexe religieux d’El Eubbad,
composé de la mosquée de Sidi- Boumediene et de son mausolée, de Dar
Soltane, des ruines de Mansourah. Le parc de Tlemcen recèle aussi
d’autres sites naturels : les cascades d’El Ourit, les grottes de Beni
Add (commune de Ain Fezza), les forêts d’Ifri, Zariffet et Aïn Fezza. Le
parc comporte des zones humides qui accueillent, à chaque saison, des
milliers d’oiseaux migrateurs. Le parc compte aussi plusieurs espèces
rares ou en voie de disparition dont l’aigle royal, la genette, la
belette, le porc-épic et le caméléon. Le parc représente une perspective
d’extension potentielle qui consiste à l’intégration de nouveaux sites
naturels et touristiques dans « le patrimoine du Parc national».
Le plateau de Lalla Setti situé à plus de 1 000 mètres d’altitude,
surplombe la ville de Tlemcen. Ce site naturel a été aménagé pour
devenir une destination touristique très fréquenté par les Tlemcéniens.
Le plateau s’est transformé en un vaste espace de villégiature pour les
familles et les touristes nationaux, il s’est doté de diverses
infrastructures de divertissement. La mise en fonction d’un téléphérique
moderne a rendu le site plus accessible. Dans le parc, une koubba, qui
abrite les restes de Lalla Setti (une héroïne du grand siège de Tlemcen)
est un mausolée très visité par les femmes. Selon une croyance locale,
les femmes stériles déposent leurs ceintures dans l’espoir d’avoir des
enfants. Le site comporte aussi la forêt du Petit perdreau, fréquentée
par les randonneurs. La ville est dotée de plusieurs jardins dont ceux
de sa banlieue situés entre les collines d’El-Kalaâ et El-Eubbad, Le
jardin expérimental d’El-Hartoun, semblable en dimension réduite, à
celui d’El-Hamma (Alger) et le jardin du grand bassin, connu sous le nom
de « Sahridj M’beda », dont les contours en profondeur furent édifiés
au XIVe siècle par le roi zianide Abû Tâshfîn.
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