lundi 18 février 2019

Un parti algérien dénonce la corruption

Les différents mandats de Mr Bouteflika ont permis une avancée sur l’infrastructure du pays ( autoroute, tramway , métro...) sur la sécurité ( éradication du terrorisme , sur l' économie ( développement de l'entreprise individuelle, usine soumman ,usine renault ...) et autres . 
Par contre , il y a au moins un échec cinglant pour la lutte anti corruption. La période Boudiaf y est elle pour quelque chose ? 
Le citoyen algérien reste dépendant du  " bni hammis"  et des dessous de table . La coruption gangrène tous les niveaux de la population . Le citoyen fonctionnaire devient ennemi de ses concitoyens au lieu de les servir pour le bien du pays .La corruption fait partie, malheureusement, intégrante du mode de fonctionnement du système algérien actuel.
C’est une vraie catastrophe et un gâchis, surtout que les algériens se sont habitués à cette corruption, pour l’éradiquer il faudrait  qu’il y ait une prise de conscience et des décisions prioritaires pour sauver les générations futures, par l'éducation , les sanctions et surtout l'exemplarité du haut du pouvoir.

La corruption n’existe pas en Algérie, c’est pourquoi on ne peut pas lutter contre. On ne la voit jamais. 

Elle a ses règles qui sont strictes et obéit à des normes qui lui assurent la marge clandestine:

  1° «D’abord l’humilité»,  «La plus grave faute, lorsque vous êtes un privé et que vous avez un problème à régler  est de croire que vous pouvez casser le chantage d’un petit agent de l’Etat qui vous demande sa part, en allant se plaindre à son chef ou à son seigneur à Alger.

2° «La deuxième des règles et celle de la lucidité», «L’erreur à ne jamais faire c’est d’étaler le problème en public, recourir à des journaux ou à la justice ou aux procédures de recours administratifs. C’est une grosse erreur car vous oubliez que vous ne pouvez rien prouver car la corruption n’existe pas et reste impossible à démontrer. Ce que vous en récoltez c’est le malheur d’être définitivement grillé dans le circuit des affaires. Vous devenez infréquentable.

 3° «La troisième règle est la perspicacité».  Chaque secteur du complexe-Etat a son quota de jours gratuits et de prise en charge totale, à l’oeil.  Cela n’est pas souvent évident et il faut en la matière avoir une longue expérience. Un petit agent d’une administration annexe que vous négligez sera peut-être, un jour, à l’origine d’une brigade de contrôle qui vous fera payer  ce qu’un gros cadre de l’Etat aurait été incapable de vous faire subir».«Le problème en Algérie c’est que l’on ne sait pas toujours qui commande qui et qui il faut payer. Contrairement au Maroc ou à la Tunisie, la corruption en Algérie n’est pas organisée et ses adresses sont floues. On perd un temps fou à distinguer dans le labyrinthe «Qui commande qui?», pour pouvoir payer là où il faut.

- 4° «La quatrième règle est celle de la prévoyance». «Il faut être à l’écoute des nouvelles nominations et faire acte d’allégeance le plus vite possible. Lorsque vous êtes convoqué pour un prétexte futile dans un bureau quelconque, prévoyez quelques invitations d’honneur pour une prochaine réception, découvrez quelques relations communes.



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