Ghazaouet compte des dizaines de marabouts qui gardent encore une place
particulière dans la vie de bon nombre de Ghazaouetis. Les sanctuaires
qui abritent les tombes de ces saints se trouvent un peu partout et
continuent d’être visités. Quand la médecine montre ses limites, c’est vers ces marabouts que les
malades se tournent, à la recherche d’une guérison miraculeuse :
le mausolée de Sidi Amar était, et est toujours, le plus vénéré de la région de Ghazaouet, car considéré comme «Moulay el bled» . Tous les ans, après le séchage des figues, une «waâda» grandiose donne lieu à des sacrifices, festins et fantasia. Sidi Amar a la réputation de guérir les maux d’estomac, les migraines et les fièvres.
le mausolée de Sidi M’Hamed El Ghrib, à qui on attribue le pouvoir de
guérir les yeux. Les malades se frottent l’œil 7 fois avec un œuf qu’ils
déposent sur le tombeau.
Sidi Brahim, dit «Sidi Bouknadil». Le sanctuaire de ce saint est situé sur un mont près d’un olivier, à 200 mètres à l’ouest du village de Aïn Kolla. Sidi Brahim est spécialement invoqué pour les affections des voies respiratoires et des poumons (toux, bronchite, etc.). Les femmes qui y emmènent leurs enfants se munissent presque toujours d’une vieille faucille qu’elles passent sept fois sous la gorge du malade et qu’elles abandonnent après usage.
Lalla Ghazwana, une femme à la très grande beauté, considérée comme une sainte, qui a été inhumée dans une simple tombe de pierres sèches.(El Watan).
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