Le président de l’association de la
préservation du patrimoine national ‘’Les Traras’’ de Honaine (60
kilomètres au nord du chef-lieu de Tlemcen), Benyoub Abdelhafid, mène un
combat pour la création d’un parc national à
Honaine, qui dispose d’un vaste territoire gorgé de faune, de flore et
de milieu naturel et aquatique.
Des
nouvelles menaces sont apparues avec le développement économique , l’urbanisation rampante, la surfréquentation, l’arrachage des
plants, le morcellement du territoire par le réseau routier, la
dégradation et la disparition des habitats dues à l’expansion des terres
agricoles, l’érosion, les conséquences du changement climatique, en
passant par des chasseurs et randonneurs, qui massacrent illégalement
des oiseaux en utilisant toutes formes de piégeages non sélectif des
oiseaux ».
Les grands vautours ne
sont plus présents depuis la raréfaction de carcasses d’animaux leur
servant de nourriture.La législation en matière de chasse
existe, mais, le contrôle et l’application des lois restent faibles et
inadaptés à la situation de la faune. La
prolifération d’armes de contrebande a entraîné une hausse considérable
du braconnage et de la capture illégale d’oiseaux protégés .
Les oiseaux chanteurs et les rapaces sont les
premiers concernés. La principale victime de ce trafic est le
chardonneret élégant, connu sous le nom local de Maknine.
D’autre part, les mouettes qui colonisent les falaises
et recoins du littoral de l’ancienne ville d’Abd El Moumen Ben Ali (Le
fondateur de la dynastie almohade), n’ont pas la vie facile. Selon
Benyoub Abdelhafid, leurs œufs très privilégiés font l’objet d’intenses
ramassages.
Certains trafiquants se rabattent sur d’autres
espèces d’oiseaux chanteurs comme le serin cini, le Verdier d’Europe,
le pinson des arbres, la linotte mélodieuse et le roselin gittagine. Les
effectifs commencent à diminuer.La
création d’un parc national afin de protéger la nature, soutenir les
activités traditionnelles et gérer la fréquentation du public, est une
chose vitale pour la région de Honaine et de Tlemcen.
L’objectif est de protéger la
nature sauvage et l’extraordinaire variété de la faune et de la flore
des monts et massifs de Tadjra, Tafessout, Zagho, Ziaten et Fellaoucène.
Son intérêt peut être aussi touristique.
Et pourquoi pas la création d’un
parc marin aussi. Mais, en attendant, l’association ‘’Les Traras’’, qui
mène des actions de sensibilisation auprès de la population.Tout sur Tlemcen-2016.
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salam! bien sur un parc proteger serait une bonne chose encore faut il vraiment le vouloir et surtout le respecter,la region de tlemcen situe en altitude dispose d atout considerable!
RépondreSupprimerBonjour je voudrai savoir si c'est possible d'avoir le numéro ou une adresse e-mail du zoo de tlemcen pour être mis en relation avec un responsable pour pose des questions à propos deseront rapaces
RépondreSupprimersalam! tu peux toujours te renseigner a cet adresse mail dta.tlemcen@mta.gov.dz / dttlemcen@yahoo.fr ou apeller le + 213 043 20 79 14 c est l office du tourisme de tlemecen
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