Les différents mandats de Mr Bouteflika ont permis une avancée sur l’infrastructure du pays ( autoroute, tramway , métro...) sur la sécurité ( éradication du terrorisme , sur l' économie ( développement de l'entreprise individuelle, usine soumman ,usine renault ...) et autres .
Par contre , il y a au moins un échec cinglant pour la lutte anti corruption. La période Boudiaf y est elle pour quelque chose ?
Le citoyen algérien reste dépendant du " bni hammis" et des dessous de table . La coruption gangrène tous les niveaux de la population . Le citoyen fonctionnaire devient ennemi de ses concitoyens au lieu de les servir pour le bien du pays .La corruption fait partie, malheureusement, intégrante du mode de fonctionnement du système algérien actuel.
C’est une vraie catastrophe et un gâchis, surtout que les algériens se
sont habitués à cette corruption, pour l’éradiquer il faudrait qu’il y ait une prise de conscience
et des décisions prioritaires pour sauver les générations futures, par l'éducation , les sanctions et surtout l'exemplarité du haut du pouvoir.
La corruption n’existe pas en Algérie, c’est pourquoi on ne peut pas
lutter contre. On ne la voit jamais.
Elle a ses règles qui sont strictes et obéit à des normes qui lui assurent la marge clandestine:
1° «D’abord l’humilité», «La plus grave
faute, lorsque vous êtes un privé et que vous avez un problème à régler est de croire que vous pouvez casser le
chantage d’un petit agent de l’Etat qui vous demande sa part, en allant
se plaindre à son chef ou à son seigneur à Alger.
2° «La deuxième des règles et celle de la lucidité», «L’erreur à ne jamais faire c’est d’étaler le problème en
public, recourir à des journaux ou à la justice ou aux procédures de
recours administratifs. C’est une grosse erreur car vous oubliez que
vous ne pouvez rien prouver car la corruption n’existe pas et reste
impossible à démontrer. Ce que vous en récoltez c’est le malheur d’être
définitivement grillé dans le circuit des affaires. Vous devenez
infréquentable.
3° «La troisième règle est la perspicacité». Chaque secteur du complexe-Etat a son quota de
jours gratuits et de prise en charge totale, à l’oeil. Cela n’est pas souvent évident
et il faut en la matière avoir une longue expérience. Un petit agent
d’une administration annexe que vous négligez sera peut-être, un jour, à
l’origine d’une brigade de contrôle qui vous fera payer ce qu’un gros
cadre de l’Etat aurait été incapable de vous faire subir».«Le problème en Algérie c’est que l’on ne sait pas toujours qui
commande qui et qui il faut payer. Contrairement au Maroc ou à la
Tunisie, la corruption en Algérie n’est pas organisée et ses adresses
sont floues. On perd un temps fou à distinguer dans le labyrinthe «Qui
commande qui?», pour pouvoir payer là où il faut.
- 4° «La quatrième règle est celle de la prévoyance». «Il faut être à l’écoute des nouvelles nominations et
faire acte d’allégeance le plus vite possible. Lorsque vous êtes
convoqué pour un prétexte futile dans un bureau quelconque, prévoyez
quelques invitations d’honneur pour une prochaine réception, découvrez
quelques relations communes.
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