Maghnia

mardi 19 juin 2018

Les sources de Tlemcen

Nichée à 800 mètres d’altitude, Tlemcen recèle des sources extraordinaires en amont de la ville. C’est le cas de « source Sari », située dans un espace naturel ombragé, l’eau jaillissant de la montagne est d’une pureté et d’une fraicheur inouïes, ce qui la rend très appréciée par les locaux.
L’autre source aussi réputée est celle d’Attar, du nom d’un village situé sur le plateau de Lalla Setti. Plus haut encore, en allant vers la commune de Terny Beni H’diel, à travers la route du barrage d’El Mefrouche, on retrouve la source de Sidi Hafif Tilimsani, du nom d’un saint homme.
Captée, son eau est d’une qualité renommée qui attire les citoyens des quatre coins de la wilaya.
En redescendant vers Tlemcen, on retrouve d’autres sources, notamment, celle de Sidi Boushak, près du village d’El Eubbad qui abrite la mosquée et le mausolée de Sidi Boumediène Choaib. Là aussi, de nombreuses personnes se bousculent durant tout l’après-midi pour remplir leurs jerricans. Certains néanmoins remettent en cause sa clarté en raison des effets de la pollution.
Ain El Houtz, un village séculaire situé complètement en contrebas de la ville de Tlemcen, renferme, lui aussi, sa source d’eau, déclarée toutefois non potable par les services d’hygiène de la commune de Chetouane en raison de son contact avec les eaux usées.
Aujourd’hui, il ne subsiste que le bassin situé à l’entrée du village, dont les eaux accueillent des poissons d’eau douce, d’où le nom de cette localité.

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