Accessoire vestimentaire destiné à
combattre le froid, vêtement de gala, “cache-misère” pendant la
colonisation française ou encore “aile protectrice” pour conjurer la
mauvaise fortune, le burnous, fait partie intégrante
de l’habit traditionnel algérien et s’enorgueillit de multiples
“significations et symboliques”..
Pour ce qui est de la couleur de cet
attribut vestimentaire, elle variait selon les saisons. De couleur ocre
ou brune lorsqu’il est tissé en poil de chameau “Oubar”, le burnous avec son capuchon “guelmouna est
alors épais et imperméable. Fait de laine ou de soie, il est blanc,
léger, et s’adapte parfaitement à la saison chaude, protégeant même son
porteur des rayons “brûlants” du soleil d’été.
Offert à un invité, le burnous exprime un
signe de paix, voire une sincère amitié. Aujourd’hui encore, lors de
leur circoncision, les petits garçons le portent fièrement, tandis que
pendant les fêtes de mariage, le jeune marié endosse avec dignité le
burnous blanc tandis que la jeune mariée franchit le seuil de la maison
familiale, en la quittant, sous un pan du burnous de son père, qui en
relève le capuchon en guise de protection.
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